Le conflit serbo-croate s’invite à Cannes.
Le week-end a été très intense à Cannes. Les festivaliers et les badauds, profitant de la fête de l’Ascension, ont massivement afflué sur la Croisette pour profiter des festivités ou admirer le bal des stars sur le tapis rouge.
Entretemps, les films en compétition continuent à se dévoiler. Un film a réussi à capter l’attention. Il s’agit de Zvizdan (Soleil de plomb) du Croate Dalibor Matanic. L‘entrée en lice de ce film, qui évoque le conflit meurtrier entre les Serbes et les Croates, bouscule les pronostics au sujet de la compétition Un certain regard. Ce dernier met en scène trois histoires d »amour à travers trois décennies différentes dans deux villages voisins sur un fond de violence générée par la guerre serbo-croate. Un film très dur puisque ces amours interdits on mené à des tragédies que la poésie du film, la beauté des images et les remarquables prestation des acteurs ont réussi à adoucir.
Lors de la présentation du film dans la salle Debussy à la presse, toute l’équipe du film a été présente. Après un photocall à l’entrée, l’équipe a rejoint la salle qui l’accueille avec des applaudissements. Thierry Frémaux, directeur artistique du festival, monte sur la scène et les invite à le rejoindre sous les applaudissements de la salle. Dans l’équipe, on distingue naturellement le réalisateur Dalibor Matanic, les actrices Nives Ivankovic et Tihana Lazovic, et les acteurs Goran Markovic et Dado Cosic. Le réalisateur remercie le public et les organisateurs avant d’insister sur le fait que son film est un hommage à l’amour et que la vie est très courte. Le film est lancé et d’emblée, le spectateur est séduit par l’image et la poésie du film.
Un couple au bord d’un lac en train de faire des projets d’avenir : le décor est champêtre et paradisiaque. Mais la haine et la violence arrivent très vite pour faire basculer cette histoire romantique dans la tragédie. Au-delà de cette dureté, c’est la force qui est célébrée. À peine le générique commence-t-il à monter, qu’une salve d’applaudissements arrive pour concurrencer la musique du générique de fin. La salle s’éclaircit, l’équipe du film se lève et savoure une longue ovation.
T. H
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