CULTURE
Le 70e édition du Festival du film de Cannes a démarré mercredi soir avec une grandiose cérémonie présentée par l’actrice italienne Monica Bellucci. L’honneur de la déclaration de l’ouverture officielle est revenu à l’actrice franco-américaine Lily-Rose Depp et au réalisateur iranien Asghar Farhadi.
Dix-neuf longs métrages seront visionnés et une seule Palme d’or sera attribuée. Le nom de l’heureux gagnant qui succédera au Britannique Ken Loach, Palme d’or l’an passé avec Moi, Daniel Blake, sera dévoilé le 28 mai. Alors que le public attend le lendemain pour découvrir les films, les journalistes ont déjà visionné les premières œuvres. Parmi elles figurent le film d’ouverture Les fantômes d’Ismaël d’Arnaud Desplechin qui met en scène une relation triangulaire. Même si la presse parisienne s’est montrée élogieuse, le film a été accueilli avec un froid angoissant. Aucune réaction à la fin du film.
La grande actrice britannique Vanessa Redgrave, quand à elle, passe pour la première fois derrière la caméra et livre Sea Sorrow, un documentaire projeté en séance spéciale. Le film s’intéresse aux migrants qui fuient la guerre et la misère qui sévissent dans leur pays. Là encore, le public est resté de marbre, même si les souffrances des enfants sont au cœur du film. Cela est dû certainement à la forme didactique et au caractère informatif du film. La comédienne a plus cherché à expliquer qu’à émouvoir. Du côté de la compétition, c’est le Russe Andrei Zvyagintsev qui l’a lancée avec Loveless.
Après Le Bannissement (2007) et Léviathan (prix du scénario en 2014), le réalisateur revient avec l’histoire d’un couple en pleine crise de divorce. La situation se complique quand leur enfant, suite à une de leurs disputes, fugue. L’histoire est un prétexte pour brosser un tableau de la société russe d’aujourd’hui. La Croisette vivra 12 jours durant avec la fièvre du cinéma.
Cannes, Tahar HOUCHI
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.