Liberté : Quels ont été vos ressentis après votre passage sur les écrans cannois ?
Slimane Benouari : J’étais très content de la sélection et de la réaction des festivaliers. Je suis fier d’avoir représenté l’Algérie. Ma présence à Cannes va dans le sens de l’amour des Algériens de la liberté et de l’art. Notre présence a donné de la visibilité à nos concitoyens qui ont marqué les esprits par leurs actions spectaculaires. J’espère que leurs actions seront récompensées, comme nous le sommes ici.
Pourquoi vous avez accepté ce rôle ? Et qu’est-ce qui vous a aidé à bien l’interpréter ?
Le scénario m’a beaucoup plu. Les intentions du réalisateur me sont claires. Ce que nous avons vécu en Algérie a marqué notre âme et mémoire. J’étais petit, mais cette période m’a marqué d’une manière indélébile. Cela a certainement influencé mon jeu. Pour répondre à l’exigence du jeu, j’ai dû travailler sur ma mémoire et les images de violence vécues. Chose qui m’a aidé à mieux interpréter le rôle. Aussi, j’ai fait en sorte de “rentrer” en moi et de chercher les émotions que puissent ressentir un tel personnage.
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